Droit de réponse au journal ENNAHAR
Logement Social Participatif LSP
De la bienfaisance à la médisance
Les assertions récentes diffusées sur un journal national en langue arabe n’ont été faites que pour alimenter un débat stérile sans apporter la moindre suggestion constructive pour aider à trouver une solution à l’une des questions cruciales que connait notre société à savoir le logement et plus particulièrement celui destiné aux familles modestes. L’auteur de l’article en question s’est rabaissé à rapporter le mécontentement d’un acquéreur ayant porté des accusations sans fondements sans écouter la version de l’autre partie.
C’est une façon peu déontologique d’informer les lecteurs en déformant la réalité sans aucun recoupement d’informations quand on veut établir la vérité, la stricte vérité.
Est-ce éthique de diffamer les promoteurs qui ont accepté de souscrire au programme LSP qui à l’origine même ne génère aucun bénéfice substantiel sur la vente de logements ? Est-ce normal aussi de répandre des allégations (accusations) sans la moindre preuve ni débat contradictoire avec le promoteur concerné alors que ce dernier a contacté la journaliste qui a daigné ignorer la vérité ….
Dans les faits, le client qui a manifesté son mécontentement par le biais du journal arabophone est inscrit au programme depuis le 24 mai 2009 et n’a payé à ce jour qu’une partie infime du prix de son logement et refuse depuis cette date à payer le reste malgré les différents rappels qui lui ont été envoyés. Cependant, l’intéressé a obtenu une décision de la CNL l’affectant aux tours avec une décision d’octroi de l’aide de l’état référencée n°16061972001827 l’assignant à une tranche du programme LSP relevant des 563 logements comme inscrit sur la décision et non pas des 444 logements comme il semble le croire. En outre, un titre d’affectation sans référence lui a été délivré avec une signature que nous contestons, puisque la Gérante de la société se trouvait à l’étranger à ce moment-là pour des soins médicaux lourds et ne pouvait en aucun cas lui signer matériellement une autre affectation que celle déjà établie. A cet égard, la Gérante se réserve le droit de déposer plainte pour faux et usage de faux auprès des tribunaux compétents.
En tout état de cause, le client mécontent ne fait pas partie du programme des 444 logements en cours.
p<>. Au final, nous trouvons que ces articles écrits sur la base d’assertions sans fondements sont extrêmement regrettables. En effet, au lieu d’invectiver des promoteurs honnêtes qui ont préféré s’écarter des programmes libres et souscrire à la philosophie d’équité de justice que représente le programme LSP, il aurait mieux valu que ces mêmes journalistes s’intéressent à certains promoteurs mafieux qui sillonnent le pays de long en large, ces mêmes promoteurs qui saignent la classe moyenne avec des prix exorbitants.
p<>. Mais là où le bât blesse, c’est que peu de gens s’intéressent au fonds du problème qui est le coût de revient d’un logement « LSP », toutes dépenses confondues, à Alger, avant de formuler des inepties.
Sait-on que :
- Le prix du m² construit est à peu près le même quel que soit la destination du logement (social ou marché libre).
- Les prestations des entreprises de réalisation, sont en fonction des coûts des matériaux et de la main-d’œuvre suivant les régions.
- Depuis le lancement en 2006 de la formule « LSP », Les prix fixés par l’état viennent à peine d’être réévalués et nous tenons à remercier les autorités concernées pour avoir pris en considération cette revendication.
- Les coûts des matériaux de construction et ceux de la main-d’œuvre ont plus que doublé (+100%) en 10 ans!
- Aucune mesure compensatoire n’est venue suppléer au manque à gagner.
- Le promoteur doit supporter un manque à gagner variant de 1.000.000 de DA à 1.500.000. DA par logement en fonction des régions
- La surface commerciale censée compenser le manque à gagner par la vente de l’ensemble des commerces, ne couvre pas la totalité des déficits encourus après la réalisation du programme LSP loin de toute idée de bénéfice supposé en la matière.
En conclusion, il est difficile de construire et plus facile de détruire un projet, le nom de toute une famille de surcroit révolutionnaire, une personne, une femme, sur la base de diffamation, dénonciation calomnieuse, coups et blessures volontaires sur la Gérante de la SPIM et faux et usage de faux etc.
Sachant que nous continuons à faire confiance à la justice de notre pays je m’en remets à cette dernière pour que justice soit faite.
Mme Houria BOUHIRED